Rupture

Perpendiculairement opposés,
Parallèlement opposables,
Frais d'un retour,
Paralysés par le détour.

Excitables en plénitude,
Virtuoses du retentissant,
Dans l'hiver, l'altitude,
Caressent mon inconscient.

Aux portes de leur enfer, ils
Attendent.
Etablis dans l'antichambre de notre destin,
Ils complotent.

Une nouvelle Cause les appelle, eux,
Frétillants malgré l'âge,
Emplis d'un Faim sans nom,
Gouvernés par la Fin du non.

Leur maître les calme,
Les goinfre de ses bons mécontentements:
Haineux de Souffre éméché,
Le Caverneux, des temps durant, prêché.

Toujours dans le refus et l'expiation,
Il en appelle à leurs raisons,
D'une main paternelle les pousse en avant
Tout en conservant batailles aux champs.

Vrille, Torpille, Canon à chairs.
Battons-nous pour notre Père.
En avant Frères, cassons leurs repères,
Leur croix et leurs terres.

Et nous, ici, amis, réfugiés dans
Notre ingratitude envers Lui,
Admirons ces faucons universels.
Qu'ils Guerroient en Paix. Repos.

Matthieu Brise, le 21 Avril 2008.