8 mai 2008
Eveil
Les morales assassines, corps sans échine
Et la Vigueur féline, une rose sans épine,
Raffinées dans la peur mais
Confrontées dans l'erreur.
Le Sorcier les manipule,
De ses fières mandibules,
Qui toujours plient,
Mais jamais ne reculent.
De ses mains graciles, il tournoie,
Ondule.
De son ventre fragile sortent des vrombissements,
Tonitruants.
Par se gorge,
Ils se transforment.
En volutes de fumée,
Ils s'envolent.
La fraîcheur de Son Soir va se transformer en
Fournaise
Et d'une blancheur manucurée va
Nous enlever.
Faire place, voilà ce qu'Il veut.
Caresser un peu le bonheur du malheureux,
Le délice du condamné,
Supplice d'un mal armé.
Matthieu Brise, le 18 Avril 2008.
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