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Interludes
2 mars 2008

Futilités Diverses

Le grillonement rituel de l’ecclésiastique

Enfante artistiquement les couleurs de

la Nuit.

Enchantement déambulant par les voies internes du secours,

Caracolant par les venteuses actions éphémères.

 

Damné par ce récit lyrique incessant,

Il rôde.

Affreusement torturé et malsain, il suit,

Vaguement absent mais partout,

Créateur simplement égaré.

Puni par l’illumination lunaire,

Clairement noirci par elle.

 

L’abeille torsadée parcourt les champs vaseux fertilement assaisonnés.

Elle observe, espionne.

Elle imite les pâles douceurs du soleil en faisant bouger l’ombre sur les épis de blés.

Elle convoque son troupeau béatement soumis à son contrôle,

Les rafales arrivent, publiquement niées mais toujours présentes,

Accédant sublimement aux espoirs transcendantaux,

Découvrant l’orgasmique plaisir du pouvoir,

Manipulant l’Intention et développant l’Attraction en contrôlant l’Attention.

 

Humilié par l’intensité nécrophage de cette prétention,

Lacéré par le bonheur délibérément exprimé,

Accusé par l’aberration. Elaboré par la Céleste,

Développé par la liberté, grandi par l’expression

Mûri par la perception sensible,

Tué en une explosion de jalousie reniée,

Empoisonné par l’expression fertile du désir.

 

L’érable frêle pleure sur son sort,

Le portant par pitié de lui,

Accordé à un de ses bras gris,

Mollement exposé aux yeux de l’horizon et joliment pendu,

Effleuré par la venteuse Main,

Caressé par l’éclipse du coucher,

Emporté par l’écoulement imperturbable des grains de sable.

Matthieu Brise, le 2 Mars 2008.

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