Futilités Diverses
Le
grillonement rituel de l’ecclésiastique
Enfante
artistiquement les couleurs de la
Nuit.
Enchantement
déambulant par les voies internes du secours,
Caracolant
par les venteuses actions éphémères.
Damné
par ce récit lyrique incessant,
Il
rôde.
Affreusement
torturé et malsain, il suit,
Vaguement
absent mais partout,
Créateur
simplement égaré.
Puni
par l’illumination lunaire,
Clairement
noirci par elle.
L’abeille
torsadée parcourt les champs vaseux fertilement assaisonnés.
Elle
observe, espionne.
Elle
imite les pâles douceurs du soleil en faisant bouger l’ombre sur les épis de
blés.
Elle
convoque son troupeau béatement soumis à son contrôle,
Les
rafales arrivent, publiquement niées mais toujours présentes,
Accédant
sublimement aux espoirs transcendantaux,
Découvrant
l’orgasmique plaisir du pouvoir,
Manipulant
l’Intention et développant l’Attraction en contrôlant l’Attention.
Humilié
par l’intensité nécrophage de cette prétention,
Lacéré
par le bonheur délibérément exprimé,
Accusé
par l’aberration. Elaboré par la Céleste,
Développé
par la liberté, grandi par l’expression
Mûri
par la perception sensible,
Tué en
une explosion de jalousie reniée,
Empoisonné
par l’expression fertile du désir.
L’érable
frêle pleure sur son sort,
Le
portant par pitié de lui,
Accordé
à un de ses bras gris,
Mollement
exposé aux yeux de l’horizon et joliment pendu,
Effleuré
par la venteuse Main,
Caressé
par l’éclipse du coucher,
Emporté
par l’écoulement imperturbable des grains de sable.
Matthieu Brise, le 2 Mars 2008.